Da Code

Positionnement et analyse du marché web

Création multimédia

Un secteur hautement concurrentiel.

L'éclatement de la bulle internet de l'année 2002 a laissé sur le carreau nombre de webagencies et d'agences de communication interactives, dont une bonne proportion de salariés licenciés pour raison économique n'ont pu se recaser dans une fonction / société équivalente.
Ceux-là pour la plupart se sont tourné vers la transformation en éléments libres, devenant consultants indépendants, coachs ou techniciens freelance.

Parallèlement les cycles de formations, qu'elles soientt initiales ou continues, n'ont pas su anticiper et s'adapter à la mutation du marché, et ont poursuivi la mise sur ce marché de moins en moins porteur de vagues de jeunes diplômés.

L'offre a ainsi vite surpassée la demande.

Il faut donc "tirer les compétences vers le haut", et en 2007 plus que jamais cela signifie une auto-formation permanente aux nouveaux outils, aux nouveaux langages de développement, aux nouvelles tendances (Cf. le web 2.0). Ce sont des épiphénomènes qui ne sont pas tous parvenus à maturité, mais faire l'impasse sur ces solutions dans le cadre de formations revient à priver les étudiants d'atouts qui seraient appréciés.

Les agences en place ont d'ailleurs souvent revu leur modèle salarial au profit de réseaux de ressources externes composés d'indépendants prêts à travailler pour des missions contractuelles ponctuelles, et c'est sans compter les stagiaires non rémunérés. Cela permet de réduire drastiquement les coûts et de disposer de personnels très qualifiés (dans le sens "au fait des toutes dernières technologies"), ce qui ne serait pas envisageable en pool interne (envoyer son personnel en formation tous les 6 mois)

Ajoutons à cela une mise à disposition pléthorique d'outils (d'aide à la) de création internet sur le réseau, de tutoriels, cours en ligne, scripts clé en main, forums d'entraide, et il n'en fallait pas plus pour que le sentiment de capacité gagne les rangs d'internautes qui, du rôle d'usagers passifs ont peu à peu commencé à publier des documents pour le web.
Face à l'existant (disparité de qualité face à la quantité de sites internet), de plus en plus ont franchi le pas, qui de manière anecdotique, qui en s'investissant corps et âme dans ce nouveau "métier" qui devrait assurer leur susbsistance.

Travailleur sur et autour d'internet apparaît aujourd'hui comme une solution peu risquée, car les outils et moyens nécessaires sont grand public, à la portée de tous. L'investissement de base est, pour la plupart des personnes désireuses de "faire l'essai", ridicule, pour peu que les logiciels utilisés soient en plus téléchargés et/ou utilisés illégalement :

Rappel des conditions d'utilisation et du piratage infomatique : site de l'éditeur de logiciels Adobe et site de l'éditeur Microsoft. Vous pouvez également consulter à ce sujet le site satyrique et plein d'humour noir d'Oneo Web Agency.


On peut aussi bien entendu composer avec les outils issus du monde du logiciel libre, souvent sous licence de type GNU-GPL, et dont certains proposent un niveau de fonctionnalités tout à fait honnête.

Le plus souvent la pas est franchi lorsqu'une connaissance a besoin d'un petit site, d'une petit prospectus ou d'une carte de visite.
La difficulté vient quand il s'agit de trouver des "vrais" clients, de prospecter en se positionnant sur le marché. Entre ceux qui ne sont pas déclarés, ceux qui utilisent des passerelles (de type associations ou portage salarial), ceux qui veulent exercer dans les règles, sont déclarés sous le bon statut et achètent leurs licences logicielles, ceux qui réalisent des économies en domiciliant leur activité à l'étranger (moins de taxes, moins de charges), ceux qui sous-traitent la réalisation et la production de leurs activités technologiques dans les pays où la main d'oeuvre est bon marché... L'atomisation et la multiplication, même temporaire ou éphémère, des acteurs et de leurs différentes conditions entraîne la précarisation du secteur, principalement au travers de ce qui pourrait se résumer par "concurrence déloyale".

Les clients qui ont affaire à ce genre de prestataires sont les premiers à se plaindre des écarts irrationnels dans les fourchettes de prix qui leurs sont données, mais bien souvent la vision à court terme de l'entreprise les pousse à choisir la solution la plus économique, même si c'est celle qui présente le moins de références et/ou de garanties.